Création 05/11/2024
Maj 28/11/2024

Pseudobrancoceras versicostatum  (Michelin, 1838)

versicostatum profil
versicostatum ventre
versicostatum face
Pseudobrancoceras versicostatum n° CP-664
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
CP-665 19,9 0,40 0,33 0,29 1,21
CP-664 20,1 0,38 0,39 0,33 0,96
EMP A246/3* 23,5 0,40 0,38 0,31 1,07
ID 2010/2* 25,6 0,38 0,39 0,33 0,97
* Spécimens dans Kennedy (2004)

Age Origine
Argile grise, s-z à lyelli
Zone à benettianus
Albien moyen
Brévonnes
Aube
France

Description. Petit phragmocône pyriteux à section quasi-circulaire et ventre large sans épaules nettes. Les tours se recouvrent de 30 %. L'ombilic a un mur convexe et un bord arrondi. L'épaisseur maximale est atteinte un peu au-dessus du bord de l'ombilic. 19 côtes primaires naissent sur la paroi ombilicale. Elles sont radiales et se renforcent un peu en haut des flancs, où certaines bifurquent, puis traversent le ventre en ligne droite. La costulation est irrégulière sur le ventre. Certaines côtes stoppent sur l'épaule ventro-latérale du flanc opposé. Certaines bifurquées forment une boucle sur le ventre en se reconnectant de l'autre côté. On remarque même une secondaire qui se connecte à une autre primaire sur l'autre flanc. À cause de ces bizarreries, qu'on pourrait prendre pour des malformations, on compte en tout 30 côtes sur le ventre. Suture simple, peu incisée, avec des selles bifides et des lobes plus petits et plus étroits.

Remarques. Kennedy (2004) a créé le genre Pseudobrancoceras pour les Brancoceras à connexions irrégulières des côtes sur le ventre. P. versicostatum a été trouvé dans l'Aube, l'Yonne et les Alpes-Maritimes. Il est un peu comprimé à un peu déprimé. Le plus grand spécimen connu ne fait que 25,6 mm de diamètre. Pseudobrancoceras transiens Kennedy, 2004, a des côtes et des sutures identiques. Il se distingue par une section toujours un peu comprimée et la présence de petits tubercules ventro-latéraux et siphonaux, ces derniers plus nombreux que les premiers.