Description. Petites ammonites à phragmocône évolute, avec une section de tour un peu déprimée à modérément comprimée. Les côtes sont variables. Elles peuvent partir de l'ombilic et s'étendre sur le flanc et le ventre, mais en stoppant sur l'épaule ventrolatérale du flanc opposé. D'autres se divisent en haut des flancs et se connectent en zigzag ou en boucle avec une ou deux côte bifurquées du flanc opposé. Elles peuvent même être simples et annulaires, ce qui est souvent le cas pour les dernières côtes sur la chambre d'habitation. Tubercules relativement faibles, voire absents, souvent réduits à une simple angulation des côtes en position siphonale et ventrolatérale chez les variants déprimés. Suture simple avec des selles bifides arrondies et peu incisées, et des lobes plus petits et plus étroits. Espèce-type Ammonites versicostatus Michelin, 1838. Genre de la base de l'Albien moyen (zone à benettianus, sous-zone à lyelli) : Aube, Yonne, Alpes Maritimes (Clars, Escragnolles, Gourdon).
Espèces. Le genre n'a que deux espèces. L'espèce-type Pseudobrancoceras versicostatum (Michelin, 1838) (cliché du haut de Kennedy, 2004), possède la costulation ventrale variable du genre, d'où son nom. Elle est très petite : les exemplaires connus ont un diamètre maximal de 26 mm. Les tours déprimés à comprimés se recouvrent à moitié; l'ombilic est large avec O/D = 33 à 40%; les 24-32 côtes ventrales ont des tubercules visibles seulement sur une minorité des exemplaires figurés par Kennedy. Pseudobrancoceras transiens Kennedy, 2004 (cliché du bas), atteint 32 mm. Il a aussi un ombilic large (O/D = 34 à 38%), mais il est toujours plus ou moins comprimé, avec moins de côtes sur le ventre (21-25). Ces côtes portent des petits tubercules ventrolatéraux et siphonaux, avec un ventre souvent un peu fastigié (plié en forme de toit) en section costale. En général, les tubercules siphonaux sont plus nombreux que les autres, ce qui provoque des connexions ventrales en zigzag ou en boucle.
Remarques. Kennedy a créé ce genre après l'examen de nombreux spécimens de Ammonites versicostatus Michelin, 1838, rattaché aux Brancoceras ou aux Lyelliceras selon les auteurs. Pour lui, il s'agit en fait d'homéomorphes contemporains des Brancoceras et probablement de descendants des Lyelliceras. En particulier, P. transiens descendrait de Lyelliceras pseudolyelli, qui a aussi des côtes en zigzags sur le ventre mais qui atteint une plus grande taille (80 mm), avec des tubercules latéraux et ombilicaux. Il constitue une transition vers P. versicostatum, qui est moins comprimé et dont les tubercules sont faibles ou absents.
Pseudobrancoceras (1) | versicostatum |