Protanisoceras (Protanisoceras) cantianum  Spath, 1939

Mensurations	L	D	H/D	E/D	O/D	H/E
103 Prins	53,5	48,6	0,36	0,39	0,36	0,93

Age	Provenance
Albien inférieur, niveau condensé Zone à kitchini → zone à subhilli	Ardennes France

Description. Spécimen remanié en phosphate noir avec des restes de test, la fin de la hampe et probablement le début de la crosse terminale. L'enroulement est planaire. Je n'ai pas osé dégager la gangue centrale cassante. Le tour débutant par une cloison se dilate lentement sur la hampe puis plus rapidement sur la crosse, en gardant une section circulaire légèrement déprimée. Les sutures sont invisibles. On compte 26 côtes à crête arrondie et à espaces intercostaux plus larges, très atténuées sur le ventre. Elles sont radiales, sauf à l'approche de la courbure de la crosse, où elles deviennent temporairement proverses, comme sur la pl. 23, fig. 1a de Casey (1961). L'indice de côtes varie de 4 au début à 5 sur la fin. La région ventrale est hélas usée mais, en lumière rasante, on voit que toutes les côtes portent deux petits tubercules ventrolatéraux. Quelques côtes sont un peu plus fortes que les autres. On ne distingue aucun tubercule latéral.

Remarques. L'exemplaire vient du fameux niveau condensé de "coquins" (nodules phosphatés) de Machéroménil, dans les Ardennes, qui a fourni de nombreuses espèces d'ammonites à d'Orbigny et Raulin. P. (P.) cantianum se distingue des autres Protanisoceras par une taille relativement plus grande, des tubercules ventrolatéraux sur presque toutes les côtes, et des tubercules latéraux absents ou indistincts. Il est cité en Angleterre, dans le Bassin Parisien, et à Escragnolles et Peille dans les Alpes Maritimes. Dans les niveaux non condensés de l'Aube, il est connu dans les zones à kitchini, floridum et puzosianus. Le tableau ne contient pas d'exemplaires de la littérature, car nous n'en avons trouvé aucun avec des mensurations.