Création 02/09/2023
Maj 26/10/2024

Prolyelliceras mathewsi  (Knechtel, 1947)

mathewsi profil
mathewsi ventre
mathewsi face
Prolyelliceras mathewsi n° 37
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Robert, 2002a 57 0,32 0,26 ? 1,20
37 Prins 74,9 0,35 0,29 0,38 1,22
Holotype1 102 0,37 ? 0,40 ?
1 Mesures d'après le cliché de Knechtel.

Age Provenance
Formation Pariatambo
Zone péruvienne à ulrichi
Début de l'Albien moyen
Pongo de Rentema
Région Amazonas
Pérou

Description. Moule interne en black shale avec la loge d'habitation sur 160°. Tours recouverts à 15%, avec une section rectangulaire comprimée à coins supérieurs tronqués et des flancs légèrement convergents vers un ventre aplati. Ombilic large, montrant bien les tours internes, à mur bas en quart de cercle. 30 côtes radiales un peu proverses naissent sur ce mur, avec des espaces plus larges mais se réduisant avec l'âge. Les côtes portent sur chaque flanc un clavus siphonal et un ventrolatéral de même force. Des tubercules latéraux en petits boutons apparaissent au tiers externe des flancs, un peu avant la chambre d'habitation, vers 5 cm de diamètre, puis persistent. Au-dessus de ces tubercules, les côtes s'élargissent et s'abaissent, ce qui donne des espaces intercostaux de même largeur.

Remarques. Dans l'Albien péruvien (Robert et al., 2002), la sous-zone à P. mathewsi termine l'Albien inférieur et les marno-calcaires gris de la formation Chulec. La sous-zone suivante à P. ulrichi débute l'Albien moyen et les calcaires noirs bitumineux de la formation Pariatambo. D'après Robert (2002), P. mathewsi survit en bas de la zone à ulrichi. C'est le cas de notre spécimen vu sa conservation. La taille de 7 cm est celle d'un adulte selon Robert. Les ammonites albiennes du Pérou sont souvent mal identifiées dans les bourses. Certaines sont données comme des Lyelliceras lyelli, alors qu'elles n'ont pas de tubercules ombilicaux. Mon n° 37 était étiqueté Prolyelliceras ulrichi. Ce dernier est très ressemblant, mais ses tubercules latéraux apparaissant dès 18 mm de diamètre. Ils sont souvent visibles contre le mur ombilical du tour suivant, sur les tours internes. Chez P. mathewsi, ils n'apparaissent que vers 45-60 mm de diamètre. Pour en savoir plus sur le Crétacé andin, voir Bürgl (1957), Etayo-Serna (1979), Riedel (1938) et Sharikadze et al. (2004) pour la Colombie, Renz (1982) pour le Vénézuela, et Benavides-Cáceres (1956), Douvillé (1906), Knechtel et al. (1947) et Robert (2002) pour le Pérou.