Création 16/09/2023
24/10/2025

Epihoplites (Metaclavites) compressus  (Parona & Bonarelli, 1897)

compressus profil
compressus ventre
compressus face
Epihoplites (Metaclavites) compressus n° CP-684
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
LFS 167 Spath 1926 50 0,50 0,34 0,25 1,47
Spath 1926 pl.16 fig.9 57 0,46 0,31 0,27 1,48
CP-684 63,2 0,47 0,31 0,23 1,51
CP-106 68,5 0,43 0,29 0,30 1,47
CP-710 figuré 77,1 0,44 0,32 0,26 1,37

Age Origine
Niveau phosphaté P5
Zone à cristatum
Début de l'Albien supérieur
Wissant
Pas-de-Calais
France

Description. Ammonite involute complètement cloisonnée, en phosphate noir avec des restes de test rosé. Tours recouverts à 60%, avec une section en trapèze haut et comprimé, un ventre étroit à épaules anguleuses, et des flancs quasi-plats devenant plus convergents au quart externe. Ombilic à mur bas en pente à 60° et bord arrondi. 11 tubercules ombilicaux saillants donnent chacun naissance à deux côtes non lautiformes, avec une intercalaire plus courte entre deux paires successives. Ces côtes sont d'abord courbées en avant. Puis elles deviennent peu à peu sigmoïdes, pliées en avant en haut des flancs, et avec une pente arrière plus forte que l'avant. On compte en tout 32 côtes, terminées en clavi ventrolatéraux sans s'avancer sur le ventre. Ces clavi sont quasi-parallèles au siphon en fin de spire et alternent de chaque côté. Le ventre semble un peu concave à cause des clavi. En fait, si on le traverse entre deux côtes, il est plat, à part de vagues connexions en zigzags entre les clavi des deux flancs.

Remarques. Détermination de Francis Amédro. CP-684 vient du niveau P5 de Wissant (zone à cristatum), et c'est la seule ammonite de cette forme dans ce niveau. On la trouve jusqu'au niveau P6 inclus (zone à pricei), cf. Amédro (2009) et Amédro & Matrion (2022). D'Orbigny (1841) illustre des faisceaux réguliers de trois côtes. En réalité, une côte se détache souvent de sa bulle ombilicale : le bon critère est d'avoir environ trois fois plus de côtes ou de clavi que de bulles. Les pentes asymétriques des côtes et les pliures en haut de flanc sont fréquentes, comme sur CP-684 et la planche 16 fig. 9 de Spath, mais pas systématiques. E. (M.) metamorphicus Spath, 1925, est un variant plus comprimé avec H/E ≥ 1,60. E. (M.) trifidus Spath, 1923, est au contraire un variant plus épais avec H/E ≤ 1,00 (voir sa fiche).