| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Jaffré 2007 p.67 | 88,2 | 0,43 | 0,69 | 0,30 | 0,63 |
| Lectotype Spath 1925 | 110 | 0,42 | 0,64 | 0,30 | 0,66 |
| CP-625 | 223 | 0,32 | 0,38 | 0,38 | 0,86 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Sables de Frécambault, zone à benettianus Sous-zone à lyelli, début de l'Albien moyen |
Yonne France |
| Variant | devisensis | pseudodeluci | baylei | benettianus | bullatus |
|---|---|---|---|---|---|
| H/E | 1,27-1,37 | 0,90-1,08 | 0,76-0,80 | 0,64-0,66 | 0,55-0,59 |
| E/D | 0,32-0,37 | 0,39-0,46 | 0,53-0,54 | 0,63-0,69 | 0,66-0,73 |
Description. Gros spécimen au stade sénile, à test préservé et loge d'habitation sur un demi-tour. La loge n'augmente plus en hauteur, se contracte en épaisseur et tend à se dérouler. 11 côtes primaires forment un gros tubercule périombilical, d'où partent deux secondaires courbées en avant. Avec la croissance, ces tubercules s'espacent, montent à mi-flanc et s'élèvent. En parallèle, les secondaires deviennent droites et leur angle de bifurcation augmente. Puis les tubercules s'effondrent sur la fin. Avec quelques intercalaires on compte 32 côtes sur le ventre aplati. Leurs terminaisons arrivent à 70-80° sur la ligne siphonale et alternent de part et d'autre de celle-ci. Mais elles sont très affaissées et ne délimitent pas un sillon net.
Remarques. Le tableau du bas liste les variants de Hoplites benettianus, d'après les mensurations des spécimens de Spath (1925). Juste avant la chambre d'habitation contractée, le rapport H/E de notre CP-625 vaut 0,65, ce qui correspond au variant benettianus sensu stricto. H. benettianus et dentatus sont difficiles à distinguer au stade sénile, car tous deux convergent vers cette forme moyennement épaisse, sans sillon ventral (Courville & Lebrun, 2010). Cette convergence est aussi connue chez les Sonneratia, où S. grandis Sinzow, 1907 serait la forme sénile commune de plusieurs espèces (Destombes in Rat, 1979). Le cliché à droite montre le ventre typique d'un juvénile pyriteux de 28 mm. Les côtes basses et serrées stoppent sur la ligne siphonale. Elles sont même un peu imbriquées dans la moitié inférieure du cliché, d'où un sillon ventral étroit et un peu sinueux.