| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Spath 1925 | 34 | 0,46 | 0,46 | 0,24 | 1,00 |
| CP-623 | 165 | 0,41 | 0,37 | 0,32 | 1,08 |
| CP-687 | 193 | 0,38 | 0,45 | 0,32 | 0,85 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Lit B, zone à benettianus, sous-zone à lyelli, Albien moyen |
Courcelles, Clérey Aube, France |
| Variant | devisensis | pseudodeluci | baylei | benettianus | bullatus |
|---|---|---|---|---|---|
| H/E | 1,27-1,37 | 0,90-1,08 | 0,76-0,80 | 0,64-0,66 | 0,55-0,59 |
| E/D | 0,32-0,37 | 0,39-0,46 | 0,53-0,54 | 0,63-0,69 | 0,66-0,73 |
Description. Ammonite en calcaire gris à test brun. La chambre d'habitation sur le dernier demi-tour est un peu écrasée sur la face non figurée. Avant la chambre, la section est trapézoïdale légèrement comprimée et les tours se recouvrent à 40 %. Les côtes naissent radiales près de la suture de l'ombilic et portent une bulle ombilicale saillante à partir de la moitié de l'avant-dernier tour. Elles sont hautes, courbées en avant, et alternent avec des intercalaires plus courtes et non tuberculées. Elles ont leur hauteur maximale sur l'épaule ventrolatérale et s'affaissent en atteignant ou en dépassant légèrement le siphon, avec lequel elles forment un angle de 50°. Leurs terminaisons alternent avec celles des côtes de l'autre flanc, avec une légère imbrication : la pointe d'un crayon zigzague si on suit la ligne siphonale. Sur la chambre, le mur ombilical s'élève et les bulles ombilicales tendent vers de grosses palettes triangulaires, d'où une section hexagonale un peu déprimée au niveau des côtes. Certaines intercalaires se connectent plus ou moins nettement à une bulle pour donner une côte bifurquée. On dénombre en tout 13 bulles ombilicales et 34 côtes.
Remarques. Grosse bête avec la conservation typique de Courcelles. Les dimensions ont été prises au niveau des côtes. Le sillon ventral étroit à côtes légèrement imbriquées permet d'affecter l'ammonite au groupe de Hoplites benettianus. Le taux de compression H/E tombe entre les intervalles des variants baylei et pseudodeluci (tableau du bas). Nous la rattachons à ce dernier car le rapport E/D correspond. C'est l'existence de tels spécimens intermédiaires entre les "espèces" de Spath qui a conduit Amédro (1992) à ne retenir que deux espèces très variables de Hoplites (Hoplites) : dentatus et benettianus.