Hoplites (Hoplites) paronai  Spath, 1925

Mensurations	D mm	H/D	E/D	O/D	H/E
Jaffré 2007 p.79	27	0,46	0,70	0,29	0,66
CP-217	69,3	0,43	0,52	0,29	0,83
Holotype	73	0,43	0,57	0,32	0,75

Age	Origine
Dentatus nodule bed (bed 1) Lower Gault, Albien moyen	Folkestone Angleterre

Variant	dentatus	spathi	paronai
H/E	1,21-1,32	0,92-1,02	0,67-0,83
E/D	0,32-0,40	0,49	0,52-0,70

Description. Lire d'abord la fiche de Hoplites (Hoplites) dentatus. Ammonite en phosphate noir complètement cloisonnée, avec un flanc non dégagé, une section hexagonale épaisse et déprimée et des tours qui se chevauchent à 50 %. L'ombilic est profond. Sa paroi élevée, en pente à 70°, passe au flanc par un bord arrondi. 13 côtes primaires radiales naissent sur cette paroi et s'élèvent pour former, peu après le bord ombilical, des tubercules ombilicaux très élevés et pincés radialement. Des paires de côtes courbées en avant partent de ces tubercules. Les terminaisons de ces côtes, modérément surélevées, arrivent à 45° sur la ligne siphonale. Elles alternent de chaque côté et délimitent un sillon profond à section en U évasé.

Remarques. Le tableau du bas donne par épaisseur croissante les Hoplites à sillon en U du bas de la zone à dentatus, d'après les dimensions des exemplaires de Spath (1925). Ils sont considérés actuellement comme des variants de H. dentatus, qui a l'antériorité (Amédro, 1992; Courville & Lebrun, 2010; Amédro et al., 2014). Notre spécimen correspond à Hoplites (Hoplites) paronai, le variant le plus épais et le moins fréquent. Il affiche en général un ombilic plus large que les autres variants. Le lecteur peut voir deux autres exemplaires : un sur www.ammonites.org et un dans Jaffré (2007). Notre exemplaire a des côtes plus projetées en avant et leurs extrémités ventrales commencent à s'élever sur le dernier demi-tour : il tend vers H. (H.) maritimus Owen, 1971, un variant épais de H. (H.) rudis, qui a cependant des tubercules ombilicaux et des terminaisons de côtes encore plus hautes et en forme de spatules (voir sa fiche).