| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Holotype | 30 | 0,47 | 0,37 | 0,27 | 1,27 |
| Jaffré 2007 p.65 | 65,3 | 0,41 | 0,32 | 0,29 | 1,27 |
| RJ-1265 | 75,8 | 0,46 | 0,38 | 0,30 | 1,20 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Argile grise, zone à benettianus Sous-zone à lyelli, Albien moyen |
Brévonnes Aube, France |
| Variant | devisensis | pseudodeluci | baylei | benettianus | bullatus |
|---|---|---|---|---|---|
| H/E | 1,27-1,37 | 0,90-1,08 | 0,76-0,80 | 0,64-0,66 | 0,55-0,59 |
| E/D | 0,32-0,37 | 0,39-0,46 | 0,53-0,54 | 0,63-0,69 | 0,66-0,73 |
Description. Ammonite comprimée à tours recouverts à 40 %, avec un nucleus pyriteux à sutures visibles et la chambre d'habitation en calcaire à test conservé, occupant un peu moins d'un demi-tour. Ombilic en pente à 45° à bord bien arrondi. La section trapézoïdale haute à flancs légèrement convexes a son épaisseur maximale au niveau des 14 bulles ombilicales. Ces dernières naissent sur le mur ombilical et sont d'abord peu élevées et situées au quart de la hauteur du tour. Elles deviennent très saillantes sur la loge d'habitation et montent au 1/3 du tour. Chacune donne deux côtes fortes, proverses et courbées en avant. Leurs terminaisons surélevées alternent de part et d'autre de la ligne siphonale contre laquelle elles viennent s'affaisser en formant un chevron de 100° et en délimitant un sillon étroit en forme de V. Certaines côtes se séparent de leur bulle ombilicale et quelques côtes supplémentaires viennent s'insérer, donnant en tout 32 côtes près du ventre.
Remarques. Le tableau du bas compare par épaisseur croissante les 5 Hoplites à sillon ventral en V décrits dans Spath (1925), d'après les mensurations de ses spécimens. On les considère aujourd'hui comme des variants de H. (H.) benettianus (J. de C. Sowerby, 1826), qui a l'antériorité (Amédro 1992; Courville & Lebrun, 2010; Amédro et al., 2014). Notre spécimen "tombe" entre H. devisensis et H. pseudodeluci. Cette situation fréquente montre qu'il existe tous les intermédiaires possibles. Nous rattachons notre ammonite au variant le plus proche, devisensis. Un débutant confondrait l'ammonite avec un Hoplites dentatus comprimé. Rappelons le "truc" pour distinguer benettianus de dentatus : si on suit la ligne siphonale avec la pointe d'un crayon, celle-ci zigzague au lieu de se déplacer en ligne droite.