| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Jaffré 2007 p.75 | 60,5 | 0,48 | 0,37 | 0,23 | 1,27 |
| RJ-43 figuré | 60,6 (52,7) | 0,44 | 0,33 | 0,22 | 1,33 |
| CP-626 | 65 | 0,42 | 0,32 | 0,28 | 1,32 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Argiles gris foncé, bas de la zone à dentatus, Albien moyen |
Aube France |
| Var. | dentatus | spathi | paronai |
|---|---|---|---|
| H/E | 1,21-1,32 | 0,92-1,02 | 0,67-0,83 |
| E/D | 0,32-0,40 | 0,49 | 0,52-0,70 |
Description. Moule interne pyriteux entièrement cloisonné, avec des tours à section trapézoïdale comprimée qui se chevauchent à 45%. Les flancs sont modérément convexes et l'épaisseur maximale du tour se situe à leur quart inférieur. Le mur ombilical assez bas, en pente à 45°, est plat et raccordé au flanc par un bord arrondi. 19 tubercules ombilicaux pincés radialement, un peu proverses, donnent des paires de côtes fines mais saillantes, régulièrement courbées vers l'avant. On passe à une alternance de côtes simples tuberculées et d'intercalaires plus courtes sur le dernier demi-tour. Les terminaisons des côtes, un peu surélévées, arrivent à 45° sur la ligne siphonale et alternent de chaque côté de celle-ci. Elles délimitent un sillon à section en U évasé, avec au fond une bande droite et lisse de 2 mm de largeur. En comptant quelques intercalaires supplémentaires, on compte 41 côtes en haut des flancs.
Remarques. Le tableau 3 compare par épaisseur croissante les Hoplites à sillon en U du bas de la zone à dentatus, d'après les spécimens de Spath (1925). Aucune limite claire ne les sépare. Aujourd'hui, ils sont considérés comme des variants de H. (H.) dentatus, qui a l'antériorité (Amédro 1992; Courville & Lebrun, 2010; Amédro et al., 2014). Le rapport H/E de 1,32 de notre spécimen relève de cette forme. Il vient d'un lit de phragmocônes pyriteux à 3,40 m au dessus du fameux lit B de Courcelles, dans l'Aube. Longtemps, les auteurs ont assimilé les Hoplites épais à H. benettianus et les comprimés à H. dentatus, indépendamment de la forme du sillon ventral. C'est Amédro (1992) qui a introduit l'élargissement de ce sillon comme critère de détermination et qui a montré la filiation H. benettianus → H. dentatus.