Hoplites (Hoplites) dentatus var. densicostata  Spath, 1925

Mensurations	D mm	H/D	E/D	O/D	H/E
RJ-64C	27	0,48	0,38	0,24	1,30
Holotype	72	0,47	0,37	0,22	1,27

Age	Origine
Lit C, argile grise Zone à dentatus Albien moyen	Courcelles Aube France

Description. Moule interne en pyrite bien conservée, entièrement cloisonné, avec des tours à section trapézoïdale comprimée qui se chevauchent à 60%. Les flancs sont modérément convexes et l'épaisseur maximale de la section du tour se situe à son tiers inférieur. Le mur ombilical assez bas, en pente à 45°, est plat et raccordé au flanc par un bord arrondi. 16 côtes primaires fines et très proverses naissent à la suture ombilicale, puis se soulèvent sans s'élargir pour former une bulle au bord ombilical. Elles donnent naissance à deux, parfois trois, côtes sigmoïdes qui finissent sur l'épaule ventrolatérale avec une surélévation modérée et un angle de 60° par rapport à la ligne siphonale. Les terminaisons des côtes alternent de chaque côté du siphon et délimitent un sillon peu profond. On observe de nombreuses intercalaires naissant dans la moitié inférieure des flancs, ce qui donne 51 côtes en tout près du ventre. Les sutures bien visibles sont celles de Hoplites dentatus.

Remarques. Variété créée par Spath pour des exemplaires avec une cinquantaine de côtes, alors que les Hoplites dentatus typiques en ont une quarantaine. Le type de Spath (1925, pl. 7, fig. 10a-b) a des côtes courbées en avant. Le spécimen RJ-64 est inhabituel car il a des côtes fines et sigmoïdes. Selon Francis Amédro, il s'agit d'une forme de transition entre H. dentatus et Anahoplites intermedius. En effet, les tubercules ombilicaux sont penchés en avant, ce qui rend les côtes sigmoïdes, et les terminaisons ventrales des côtes sont peu élevées, ce qui donne un sillon peu profond : comparer avec les A. intermedius de la figure 36 page 134 de Spath. Cependant, on a bien un H. dentatus car A. intermedius avec son sillon ventral comblé n'existe pas encore dans le lit C de Courcelles.