Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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RJ-22 | 37,6 | 0,42 | 0,49 | 0,28 | 0,86 |
Holotype | 56 | 0,41 | 0,46 | 0,27 | 0,88 |
Age | Provenance |
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Graviers à Opis, zones à dentatus et intermedius, Albien moyen |
Yonne France |
Var. | similis | dorsetensis | canavariformis | canavarii |
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H/E | 1,07-1,16 | 1,29 | 0,88 | 0,66 |
E/D | 0,37-0,43 | 0,34 | 0,46 | 0,65 |
Description. Ammonite complètement cloisonnée en phosphate noir, dont les tours à section hexagonale un peu déprimée se chevauchent à moitié. L'ombilic assez profond a un mur en pente à 70° qui s'arrondit vers le flanc. Son bord porte 13 petites bulles, les 5 dernières très saillantes, d'où partent des paires de côtes courbées en avant. Certaines sont pliées au tiers externe des flancs et on observe plusieurs paires de côtes lautiformes. Les terminaisons surélevées des côtes arrivent à 45° sur la ligne siphonale et alternent de chaque côté de celle-ci. Elles délimitent un sillon à section en U évasé, avec au fond une bande droite et lisse. En comptant quelques côtes détachées de leur bulle ombilicale et quelques supplémentaires, on compte 34 côtes en haut des flancs.
Remarques. Le tableau 3 compare les Hoplites à côtes lautiformes de Spath (1925), d'après ses exemplaires, du plus délicatement orné au plus robuste : H. similis Spath, 1925; dorsetensis Spath, 1925; canavariformis Spath, 1926; et canavarii (Parona & Bonarelli, 1897). Il n'y a pas de limites claires entre ces formes. Amédro (1992) et Amédro et al. (2014) les considérent comme des variants de H. canavarii, qui a l'antériorité. Vu le H/E, nous rattachons RJ-22 à H. canavariformis, une ammonite du haut de la zone à dentatus et du bas de celle à intermedius. Comme Spath (1926) ne donne pas de mensurations de l'holotype, elles ont été déduites approximativement de ses clichés (pl. XVII, fig. 3). La présence de côtes pliées comme chez Hoplites rudis sur notre exemplaire suggère la filiation rudis → canavarii.