Création 09/05/2023
Maj 22/06/2025

Douvilleiceras clementinum  (d'Orbigny, 1841) – Stade clavatus

clementinum clavatus profil
clementinum clavatus ventre
clementinum clavatus face
Douvilleiceras clementinum au stade clavatus n° CP-157
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
CP-157 95 0,44 0,460,290,95
Jaffré 2007 p.59 95,2 0,43 0,490,290,87

Age Origine
Lit B de nodules
Sz. à lyelli, z. à benettianus
Base de l'Albien moyen
Carrière de Courcelles
Clérey, Aube
France

Description. Ammonite avec son test et une serpule sur le ventre, sans sutures visibles. Les tours arrondis à peine déprimés se recouvrent à 40 %. Ombilic à mur haut et vertical relié au flanc par un bord large et arrondi. 30 côtes radiales et basses, un peu convexes et rétroverses, à section rectangulaire, presque aussi larges que les intervalles. Chacune porte sur chaque flanc un tubercule ombilical et un latéral, très proches et épineux, puis des clavi ventrolatéraux régulièrement espacés. Ces clavi passent de 3 à 6 sur le dernier tour et donnent des côtes cannelées. Le tubercule latéral est plaqué contre le mur ombilical du tour suivant et descend de plus en plus bas par rapport à la hauteur du flanc. Sur le dernier demi-tour, une petite bulle nait entre les tubercules ombilicaux et latéraux. Les côtes sont moins hautes sur le siphon, ce qui délimite un sillon de 8 mm de large. Ce sillon disparait au début du dernier demi-tour, mais en laissant les deux clavi périphériques plus espacés que ceux des flancs.

Remarques. Spath (1923, p. 70) a créé D. albense pour des Douvilleiceras comme CP-157 et celui figuré par Bayle (1878, pl. 59), avec des côtes régulières couvertes de fins clavi, un sillon ventral vite comblé et, parfois, un petit clavus siphonal. Casey (1962, p. 263-264) a montré que D. albense est en fait le jeune de D. clementinum, qui est le Douvilleiceras majoritaire du lit B de Courcelles (Aube) et le seul qu'on trouve encore à la base de la zone à dentatus. D. mammillatum var. praecox Casey, 1962, est très voisin, sinon identique. Selon Casey il atteint très vite le stade moniliforme, mais l'holotype réduit à un quart de tour (Casey, 1962, pl. 1, fig. 8a-b, E = 34 mm) ne montre aucune différence notable avec D. clementinum. Nous avons ajouté au tableau un exemplaire de ce variant, figuré dans Jaffré (2007).