Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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Holotype | 95 | 0,48 | 0,26 | 0,21 | 1,85 |
RJ-1259 | 123,7 | 0,43 | 0,22 | 0,26 | 1,98 |
Age | Origine |
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Banc marneux, Argiles des Pommerats Zone à biplicatus, Albien moyen |
Yonne France |
Variant | glaber | chloris | tethydis | biplicatus | parkinsoni |
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H/E | 1,85-2,10 | 1,41-1,63 | 1,09-1,45 | 0,95-1,08 | 0,95-1,00 |
E/D | 0,23-0,26 | 0,30-0,32 | 0,33-0,42 | 0,36-0,42 | 0,43-0,44 |
Description. Ammonite très plate en marne gris clair, un peu déformée, avec des tours recouverts à 60% et un test réduit à un film brun à gris foncé. Le début de la chambre d'habitation occupe les derniers 130°. La section est trapézoïdale très comprimée, avec des flancs à peine convexes convergeant vers un ventre étroit, un peu concave, bordé de clavi saillants, subtriangulaires arrondis, parallèles à la ligne siphonale et alternes de part et d'autre de celle-ci. Ombilic à paroi basse, en pente à 70°, passant au flanc par un bord largement arrondi. L'ornementation émoussée inclut des bulles ombilicales proverses qui s'étirent progressivement. Chaque bulle donne naissance à 3 côtes en moyenne, mais une, voire deux, tendent à se détacher de leur bulle, surtout en fin de spire. Ces côtes sont convexes au début du dernier tour puis légèrement sigmoïdes. Elles se connectent par deux à un clavus ventrolatéral. Sur le dernier quart de tour, les côtes deviennent difficiles à distinguer, mais en lumière rasante on voit que les bulles montent à mi-flanc, ainsi que le point de ramification des côtes. Avec quelques côtes supplémentaires, on compte en tout 13 bulles ombilicales, 46 côtes et 25 clavi.
Remarques. Le tableau 3 liste des Dimorphoplites à côtes lautiformes, par épaisseur et ornementation croissantes, avec les mensurations des exemplaires de Spath (1926). On les trouve du sommet de la zone à niobe jusqu'à la base de la zone à cristatum. Selon Amédro (1992), ce sont tous des variants de D. biplicatus, qui a l'antériorité. Quatre espèces de cette série sont figurées sur le site de Jim Craig. À mon avis, son D. chloris de 44 mm à côtes mousses est plutôt un D. glaber. Il n'y a pas de limite claire entre ces variants, mais notre RJ-1259 correspond à D. glaber d'après la description de Spath : rapport H/E proche de 2, ornementation mousse, rapports entre les nombres de bulles, de côtes et de clavi. Mais il n'est pas exclu que ce soit un D. chloris écrasé au cours de la fossilisation.