Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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RJ-1650 | 62 (58,3) | 0,45 | 0,25 | 0,25 | 1,82 |
CP-430 | 73,8 | 0,45 | 0,24 | 0,23 | 1,85 |
Kennedy & Walaszczik | 80,1 | 0,43 | 0,24 | 0,26 | 1,81 |
Age | Origine |
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Haut de l'Albien moyen Zone à rossicus au Manguistaou Zone à biplicatus du BAP |
Mont Koksyrtau Manguistaou Kazakhstan |
Description.
Ammonite plate à tours recouverts aux 2/3 et chambrée sur 200°. Ombilic à mur droit à 50°. Son bord arrondi porte 11 bulles donnant chacune une paire de côtes terminées par un clavus ventrolatéral. Avec une intercalaire plus courte entre les paires, on compte 36 côtes.
Au tout début du dernier tour, la section est trapézoïdale comprimée à flancs légèrement convergents et ventre plat. Les bulles ombilicales sont petites et pointues, visibles sur les tours internes. Les côtes sont concaves, à pente arrière plus forte, un peu pliées en haut des flancs. Les clavi sont quasi-parallèles au siphon et alternes de part et d'autre.
Puis les hauts de flancs deviennent plus convergents et les bulles s'émoussent et s'étirent en virgules. Les côtes deviennent sigmoïdes, plus denses et plus fines. Les clavi s'inclinent vers le siphon, à 35°. Le 1er lobe latéral L1, visible à la loupe, est un peu plus haut que large, avec un tronc carré et trois branches courtes et épaisses.
Remarques. Cette espèce connue seulement au Mangyshlak a été récemment révisée par Kennedy & Walaszczik (2025, p. 14-16, text-figs 8-9 et pl. 3-6). Ces auteurs comparent sa ligne de suture (B), figurée aussi par Mikhailova (1980), à celle plus basse des Semenoviceras du même niveau, en l'occurrence S. michalskii (A). CP-430 correspond bien au spécimen E de leur text-fig 9 et à celui de leur pl. 6 fig. 2. Le Semenovites michalskii de Jaffré (2023, p. 109-110) n'a pas les côtes falciformes de cette espèce. Avec ses côtes plutôt sigmoïdes, c'est probablement un Anahoplites rossicus. Nous l'avons ajouté au tableau (exemplaire RJ-1650).