Création 13/03/2023
Maj 12/08/2023

Aioloceras besairiei  (Collignon, 1949) – Macroconque jeune

besairiei-1 profil
besairiei-1 ventre
besairiei-1 face
Aioloceras besairiei n° CP-10
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E Côtes
CP-22 52 0,50 0,32 0,17 1,58 34
Holotype (m) 68 0,48 0,28 0,19 1,73 40
CP-10 (M) 75 0,49 0,31 0,20 1,61 40
CP-124 (M) 101 0,49 0,30 0,19 1,63 lisse
CP-140 (M) 155 0,46 0,26 0,22 1,76 45

Age Origine
Albien inférieur
Zone malgache à
Aioloceras besairiei
Bande albienne Befamonto-Ambatolafia
Région Boeny, province de Mahajanga
Madagascar

Description. Phragmocône avec test et tours recouverts à 65 %. Les flancs de la section ogivale divergent un peu jusqu'au tiers interne, puis convergent vers un ventre étroit et arqué. Le petit ombilic a un mur droit en pente à 80° et un bord étroitement arrondi. Des côtes saillantes naissent au bord ombilical sur les tours internes. Sur le dernier tour, des côtes primaires basses et arrondies naissent un peu plus loin de l'ombilic, sans tubercules. Elles sont proverses et droites, puis se divisent à mi-flanc en deux secondaires concaves. Les points de division sont à des hauteurs variables, et des secondaires se détachent ça et là de leur primaire. On compte 40 côtes semblables sur le ventre, qu'elles traversent en s'affaissant et avec un sinus proverse arrondi. Les points de bifurcation des côtes montent aux deux tiers des flancs sur le dernier demi-tour. On note quelques constrictions faibles, sous forme d'espaces intercostaux un peu plus larges et un peu plus profonds (à 2, 5 et 10 heures sur la vue de profil).

Remarques. Ammonite de zone à Madagascar, la plus fréquente dans les bourses sous le nom incorrect de Cleoniceras besairiei. Le spécimen est formé des tours internes d'une macroconque. En effet, il n'a pas encore de chambre d'habitation à 75 mm, alors que les microconques complètes ont un diamètre entre 50 et 70 mm, selon Kennedy & Klinger (2012). L'holotype de Collignon est une microconque, à flancs moins convergents et à ventre plus large. Les côtes s'évanouissent sur les grands spécimens, qui peuvent atteindre 24 cm (voir la fiche de la macroconque adulte). Cette atténuation peut survenir plus ou moins tôt. On peut voir de nombreux exemplaires figurés dans Riccardi & Medina (2002) et Kennedy & Klinger (2012).