Pseudosonneratia iserensis  Spath, 1925

Mensurations	D mm	H/D	E/D	O/D	H/E
CP-391	40,3	0,47	0,31	0,23	1,50

Age	Origine
Albien inférieur Zone à sinzowi, sous-zone à puzosianus du Manguistaou	Chaine de l'Aktau-Nord Péninsule du Manguistaou Kazakhstan

Description. Ammonite en grès gris et fin, recouverte d'un test brun, avec la loge d'habitation sur les derniers 70° et des sutures visibles par endroits. Tours recouverts à 60%, avec une section trapézoïdale élevée à flancs et ventre légèrement convexes. Mur ombilical bas et droit, à 70°, raccordé au flanc par un bord arrondi. Côtes visibles seulement en lumière rasante sur la première moitié du dernier tour. Ensuite, des côtes primaires naissent sur le mur ombilical, se surélèvent sans s'élargir sur le bord de l'ombilic, puis se divisent en deux côtes proverses et sigmoïdes qui traversent le ventre où elles atteignent leur hauteur maximale et forment un fort sinus arrondi. Avec quelques intercalaires plus courtes, on compte 21 côtes sur le dernier demi-tour.

Remarques. Spath (1925) a créé le genre Pseudosonneratia pour certains "Hoplites (Parahoplites)" de Jacob (1907, p. 50-51), avec deux espèces : Pseudosonneratia typica pour le Parahoplites steinmanni de la pl. 8, fig. 8, et Pseudosonneratia iserensis pour le Parahoplites cf. steinmanni de la fig. 5. Bien que Jacob ne donne ni diagnose précise, ni mensurations, CP-391 correspond bien à P. iserensis par sa forme comprimée, à côtes bifurquées fines et nombreuses. Casey (1965) crée cinq autres espèces, dont une seconde à côtes fines, Pseudosonneratia acuta (text-fig. 206-d et pl. 90 figs. 7a-b). Définie sur un quart de tour sans mensurations (H ≈ 20 mm d'après les clichés), elle a cependant une section plus haute (H/E ≈ 2) et, selon Casey, un chevron ventral aigu très projeté vers l'avant. Nous la trouvons suspecte car la vue ventrale de la pl. 90 montre en fait des côtes interrompues sur le ventre, avec des terminaisons alternes de part et d'autre de la ligne siphonale : on dirait un Hoplites (Isohoplites) steinmanni jeune. P. iserensis ressemble aux Sonneratia comprimées de la même zone, comme S. tenuis et titovi (voir leurs fiches) mais s'en distingue par son ventre aplati, typique des Pseudosonneratia.