| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Holotype | 63 | 0,49 | 0,30 | 0,18 | 1,56 |
| 454 Prins | 70,2 (52,4) | 0,46 | 0,28 | 0,25 | 1,65 |
| 107 Prins | 86,1 | 0,44 | 0,31 | 0,25 | 1,41 |
| Age | Provenance |
|---|---|
|
Niveau phosphaté P5, argile grise Zone à cristatum, Albien supérieur |
Wissant, Pas-de-Calais France |
| Variant | glaber | chloris | tethydis | biplicatus | parkinsoni |
|---|---|---|---|---|---|
| H/E | 1,85-2,10 | 1,41-1,63 | 1,09-1,45 | 0,95-1,08 | 0,95-1,00 |
| E/D | 0,23-0,26 | 0,30-0,32 | 0,33-0,42 | 0,36-0,42 | 0,43-0,44 |
Description. Ammonite plate en phosphate noir, avec des restes de test sous forme d'un film rosé. La première moitié du dernier tour est usée, à côtes difficiles à compter. L'autre moitié, mieux conservée, correspond à la chambre d'habitation, qui s'épaissit sur les derniers 60°, avec H/E passant de 1,57 à 1,41. Les tours recouverts de moitié ont une section trapézoïdale haute. Les flancs sont d'abord presque plats, peu convergents. Au tiers externe, ils deviennent plus convexes et convergent vers un ventre étroit, un peu creusé. L'ombilic a un mur bas et droit, en pente à 80°. Il se raccorde au flanc par un bord étroitement arrondi. Sur le dernier demi-tour, on compte 8 petites bulles périombilicales saillantes, pincées et proverses, Chacune donne deux côtes sigmoïdes, courbées en avant au tiers externe et raccordées à 16 clavi ventrolatéraux arrondis, parallèles à la ligne siphonale et alternes de part et d'autre. La plupart des paires de côtes aboutissent au même clavus (côtes lautiformes) mais quelques-unes finissent sur deux clavi successifs (côtes en zigzags). En incluant quelques côtes intermédiaires sans bulles ombilicales, on compte 22 côtes en tout sur le dernier demi-tour.
Remarques. Le tableau du bas liste des Dimorphoplites à côtes lautiformes, par épaisseur et ornementation croissantes, avec les mensurations des exemplaires de Spath (1926). On les trouve du sommet de la zone à niobe jusqu'à la base de la zone à cristatum. Selon Amédro (1992), ce sont des variants de D. biplicatus. Quatre espèces de cette série, provenant du bed VIII de Folkestone, sont figurées sur le site de Jim Craig. À mon avis, son D. chloris à côtes délicates est plutôt un D. glaber. Il n'y a pas de limite précise entre ces variants, mais notre ammonite est un D. chloris d'après son rapport H/E.