Brancoceras (Brancoceras) cricki  Spath, 1934

Mensurations	D mm	H/D	E/D	O/D	H/E
RJ-615	42,3	0,33	0,32	0,40	1,03
Holotype	46,0	0,38	0,32	0,38	1,17

Age	Origine
Formation Pariatambo Zone péruvienne à ulrichi Début de l'Albien moyen	Huallanca Région Ancash Pérou

Description. Moule interne évolute en black shale bitumineux, sans traces de test ni de sutures. Les tours recouverts au 1/4 ont une section modérément comprimée, en forme de rectangle coiffé d'un demi-cercle, à épaules ventrales peu marquées. L'ombilic large, à mur bas subvertical, montre bien les tours internes et passe au flanc par un bord arrondi. Ornementation rigide de 20 côtes simples, minces et droites, un peu proverses, à espacements bien plus larges, naissent sur le mur ombilical et se renforcent légèrement pour atteindre leur hauteur maximale sur la ligne siphonale. Elles traversent le ventre en formant un sinus arrondi et peu prononcé vers l'avant.

Remarques. Espèce trouvée en Angleterre (Spath, 1934), dans l'Aube (Matrion, 2010) et au Texas (Kennedy et al., 1999). Notre ammonite est donc le premier signalement au Pérou. Elle se distingue de Brancoceras (Eubrancoceras) aegoceratoides, fréquent au Pérou, par un ombilic plus large et des côtes moins nombreuses, largement espacées, et plus minces car elles s'élargissent moins en haut des flancs. Nous l'avons rattachée au sous-genre Brancoceras car Spath mentionne une faible carène ventrale chez le jeune de 5 à 15 mm. Notre seule réserve est que les exemplaires figurés par Spath (1934) et Matrion (2010) ont des côtes un peu rétroverses, au contraire de notre RJ-615. Nous avons pensé au début à Brancoceras (Eubrancoceras) quenstedti Knechtel, 1947, une espèce péruvienne qui a également un nombre réduit de côtes, mais il a le même ombilic et le même renforcement des côtes en haut des flancs que B. (E.) aegoceratoides, dont il est probablement un variant selon Kennedy (2004).