| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| CP-273 | 26,3 | 0,39 | 0,32 | 0,33 | 1,22 |
| Benavides-Cáceres 1956 | 29,5 | 0,37 | 0,32 | 0,37 | 1,16 |
| RJ-536 | 34,8 (31,1) | 0,41 | 0,35 | 0,38 | 1,16 |
| Holotype | 46,0 | 0,38 | 0,32 | 0,38 | 1,17 |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Formation Pariatambo Zone péruvienne à ulrichi Début de l'Albien moyen |
Huallanca Région Ancash Pérou |
Description. Moule interne un peu évolute en black shale avec des restes de test noir. Tours recouverts à 40 %, avec une section modérément comprimée, en forme de rectangle coiffé d'un demi-cercle, à épaules ventrales peu marquées. Ombilic large, à mur assez bas en pente à 70°, montrant bien les tours internes et passant au flanc par un bord arrondi. 23 côtes simples, tranchantes, concaves et un peu proverses, à espacements plus larges, naissent en haut du mur ombilical. Elles se renforcent pour atteindre leur force maximale sur les épaules ventrales, où elles s'arrondissent. Elles traversent le ventre en s'étalant et en s'affaissant, tout en formant un large sinus proverse, arrondi et peu prononcé. Les côtes deviennent légèrement flexueuses en fin de spire. Aucune trace de tubercules ni de sutures.
Remarques. Cette espèce ne dépasse pas 5 cm de diamètre et n'a jamais un ventre fastigié. Ses 20-30 côtes rigides apparaissant très tôt et tassées sur le ventre sont caractéristiques. Elles peuvent être bifides sur les tours internes. La suture figurée par Steinmann (1881) et Benavides-Cáceres (1956) est celle des Brancoceras, mais sans la nette incision médiane de la selle principale. L'ammonite est citée au Pérou (Knechtel, 1947; Benavides-Cáceres, 1956; Robert, 2002), en Colombie (Bürgl, 1957) et au Vénézuela (Renz, 1982). Owen (1971) l'aurait trouvée à Courcelles (Aube) mais cela n'a jamais été confirmé. Wright (1996) la place dans l'Albien inférieur, mais selon Robert (2002) et Robert et al. (2002) on la trouve au Pérou avec Lyelliceras lyelli, au début de l'Albien moyen. Kennedy & Klinger (2008) pensent que E. aegoceratoides est peut-être un descendant pédomorphe de petite taille de Prolyelliceras matthewsi. Il apparait après ce dernier et les très jeunes des deux espèces sont souvent difficiles à distinguer.