Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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EMP 1481 Kennedy & Klinger 2012 | 106 | 0,46 | 0,23 | 0,22 | 1,98 |
CP-139 | 142 | 0,43 | 0,23 | 0,27 | 1,85 |
Age | Origine |
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Haut de l'Albien inférieur Zones malgaches à Lemuroceras spathi et à Brancoceras besairiei |
Bande albienne Ambatolafia-Befamonto Région Boeny, province de Mahajanga Madagascar |
Description. Belle ammonite plate à test nacré et tours hauts recouverts à 60%. Ombilic large à paroi basse et droite, en pente à 70°. Les flancs sont un peu convexes jusqu'à l'épaisseur maximale, atteinte au quart interne des flancs, puis plats et convergents vers un ventre arqué et pincé. Huit côtes longues naissent au bord ombilical et suivent une constriction faible. Elles sont composées de trois segments à connexions arrondies : le premier est proverse, le second radial, le dernier projeté vers l'avant près du ventre. Entre deux côtes longues naissent progressivement 3 à 5 intercalaires. Elles deviennent aussi fortes que les longues sur le tiers externe des flancs. Certaines côtes se dédoublent près du ventre. En tout, 50 côtes franchissent le ventre en s'affaissant un peu et en formant un sinus proverse.
Remarques. Cette ammonite ressemble à deux Beudanticeras malgaches rares : B. (B.) ampanihense Collignon, 1963, et B. (B.) komihevitraense Collignon, 1950. Le premier, sans diagnose précise, semble un variant à côtes plus fortes du second. Ce dernier a été retrouvé en Tunisie (Latil, 2011) et en Afrique du Sud (Kennedy & Klinger, 2012), voir aussi l'énorme spécimen de 26,5 cm sur www.ammonites.org. Notre identification a été confirmée par W.J. Kennedy. B. (B.) komihevitraense a un ombilic qui s'élargit avec la croissance. Il a la même forme que Aioloceras besairiei, mais les côtes de ce dernier sont mousses à ce diamètre, elles naissent à quelque distance du bord ombilical et s'effacent sur le ventre (voir sa fiche). Riccardi et Medina (2002) pensent que B. (B.) komihevitraense appartient à un autre genre (qu'ils ne nomment pas), car il a des côtes trop fortes par rapport aux Beudanticeras européens. Mais Kennedy & Klinger (2012) le maintiennent dans le genre et le sous-genre Beudanticeras.