Création 28/10/2024

Beudanticeras (Beudanticeras) arduennense  Breistroffer, 1947

arduennense profil
arduennense ventre
arduennense face
Beudanticeras (Beudanticeras) arduennense n° RJ-193
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
RJ-193 42,8 0,51 0,320,201,61
Holotype 49 0,47 0,270,231,74

Age Origine
Argile grise
Zone à steinmanni
Albien inférieur
Pays de Bray
Seine Maritime
France

Description. Phragmocône pyriteux à test nacré, suivi par la chambre d'habitation en phosphate sur un demi-tour. Tours recouverts à 70%, à flancs parallèles et plats jusqu'au 1/3 des flancs, puis légèrement convexes et convergents vers le ventre arqué. Ombilic à mur abrupt et bord anguleux. Le test porte 8 côtes fines et falciformes, bordées à l'avant par une constricton étroite et peu profonde. Elles naissent d'abord près de l'ombilic puis s'estompent dans la moitié interne des flancs. Côtes et constrictions traversent le ventre avec un sinus arrondi vers l'avant. À la loupe, on observe ça et là d'autres côtes plus faibles, limitées au haut des flancs et au ventre. Sur la loge d'habitation sans test, en lumière rasante, on compte difficilemnt 5 autres constrictions. Les sutures bien exposées sont assez peu découpées.

Remarques. Espèce inconnue dans l'Aube. Selon Breistroffer (1947, p. 63), elle diffère de B. dupinianum (voir sa fiche) par son ombilic moins ouvert, sa forme plus discoïde, ses tours moins épais, son ornementation moins accusée et le détail de ses cloisons. Casey (1961) a examiné l'holotype de Machéroménil (Ardennes) et n'a pas vu d'ombilic plus étroit. Il ne retient finalement que des tours plus comprimés et une sculpture plus faible, tendant à disparaître dans la moitié interne des flancs. Il note aussi des formes de passage entre les deux espèces, à Folkestone. Les spécimens de Casey ont 7-8 constrictions par tour. Le nôtre en a 8 sur le phragmocône avec test, et 5 sur la loge d'habitation sans test, donc plus de 10 comme chez B. albense (voir sa fiche). Comme en plus les sutures des trois espèces illustrées par Jaffré (2007) sont très semblables, il est possible que Beudanticeras albense et arduennense ne soient que des variants moins robustes de B. dupinianum, qui a l'antériorité.