Création 22/02/2023
Maj 18/05/2023

Sonneratia (Eosonneratia) tumida  Saveliev, 1992

tumida profil
tumida ventre
tumida face
Sonneratia (Eosonneratia) tumida var. typica n° 445/R16
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
3343 Saveliev 45,5 0,48 0,49 0,26 0,98
3723 Saveliev holotype 56 0,49 0,55 0,22 0,89
S. flava holotype 63 0,46 0,48 0,23 0,96
445/R16 Prins 71,5 0,46 0,50 0,25 0,93

Age Provenance
Albien inférieur
Zone à vnigri, sous-zone à
globulosa du Manguistaou
Chaine de l'Aktau-Nord
Péninsule du Manguistaou
Kazakhstan

Description. Ammonite très épaisse et involute, à tours recouverts aux 2/3, avec sa loge d'habitation sur le dernier demi-tour. La section est en fer à cheval au début, sans épaules ventrales nettes, puis le ventre s'élargit jusqu'à l'ouverture arrondie, avec un petit bivalve. Le mur ombilical à 50° s'arrondit vers le flanc. Il porte 15 bulles ombilicales générant des côtes bifurquées, arquées mais radiales, voire un peu rétroverses sur la première moitié du dernier tour, un peu émoussées, à espaces un peu plus larges, qui traversent le ventre avec un sinus à 140° s'étalant sur la loge d'habitation. Quelques côtes se détachent de leur bulle et on note aussi quelques supplémentaires plus courtes. On compte 29 côtes sur le dernier tour. Ce spécimen correspond bien à la description en russe de Saveliev (1992).

Remarques. Cette espèce du Manguistaou a été créée par Saveliev (1974) sans holotype (nomen nudum), puis définie correctement en 1992. Elle ressemble à S. (E.) vnigri mais elle a une plus grande épaisseur (E/D = 0,48-0,55 vs 0,38-0,43), un ombilic un peu plus ouvert et, surtout, nettement moins de côtes (27-32 vs 38-42). Nous avons ajouté l'holotype de S. flava Casey (1965) au tableau, car elle a des proportions et un nombre de côtes similaires. Mais d'après Casey sa section est sub-triangulaire et ses tubercules ombilicaux plus saillants. Selon Cooper & Owen (2012), S. (E.) tumida serait un synonyme junior de Sonneratia chalensis Casey, 1965 (p. 543), mais cette dernière a des côtes plus épaisses et plus serrées, d'aspect boudiné. Au Muséum d'Auxerre, on peut voir un demi-tour de la collection Ricordeau (n° 77-451-2), provenant d'Hauterive dans l'Yonne. On peut le rattacher à S. tumida d'après sa forme et ses côtes : D = 72 mm, H/E = 0,97, E/D = 0,49 et 14 côtes (donc 28 par tour).