Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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2577 Saveliev | 33 | 0,48 | 0,34 | 0,17 | 1,41 |
4088 Saveliev | 45,5 | 0,51 | 0,35 | 0,19 | 1,46 |
105 Prins | 55,5 | 0,49 | 0,35 | 0,21 | 1,42 |
1182 Saveliev holotype | 60,8 | 0,43 | 0,34 | 0,26 | 1,26 |
4089 Saveliev | 67 | 0,45 | 0,33 | 0,18 | 1,36 |
Age | Provenance |
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Albien inférieur, niveau condensé (zones kitchini-puzosianus) du BAP Zone à sinzowi, sz à puzosianus du Manguistaou |
Niveau phosphaté de Machéroménil Ardennes, France |
Description. Spécimen remanié, en phosphate noir à restes de test cuivré, avec un demi-tour et un fragment non contigu du tour suivant. Il est involute et très comprimé, avec des tours qui se chevauchent à 60% et augmentent vite en hauteur. La section ogivale a un ventre arqué et étroit. Le mur ombilical à 60° passe progressivement au flanc. L'épaisseur maximale est atteinte au tiers interne de la hauteur du tour. Sur le fragment de tour elle monte au tiers des flancs. Sur le demi-tour, 5 bulles ombilicales espacées, très allongées, donnant des faisceaux de 2 ou 3 côtes sigmoïdes, fines et saillantes, qui traversent le ventre avec un fort sinus à 90°. On dénombre 20 côtes en tout, dont 10 côtes isolées nettement plus courtes. Il y a le plus souvent 2 côtes isolés entre deux paires consécutives. Ce spécimen correspond bien à la description en russe de Saveliev (1992).
Remarques. Espèce du Bassin-Anglo-Parisien (premier signalement ici) et du Manguistaou. Le spécimen, remanié, vient du fameux niveau de "coquins" (nodules phosphatés) de Machéromesnil dans les Ardennes, qui a fourni à d'Orbigny de nombreuses espèces. Ce niveau condense le haut de la zone à kitchini, les zones à floridum et puzosianus, et le début de la zone à subhilli. Avec Sonneratia (Eosonneratia) tenuis qu'on trouve dans les mêmes niveaux, c'est la seule espèce de Sonneratia à section ovale très comprimée, et avec un ventre aussi étroit. Elle se distingue de cette dernière par un nombre réduit de tubercules ombilicaux (10 contre 15 chez tenuis), très espacés, et un grand nombre de côtes simples (19-22 contre 12-15 chez tenuis). Ce nombre élevé est unique chez les Sonneratia.