Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
---|---|---|---|---|---|
Holotype Spath | 50 | 0,46 | 0,22 | 0,27 | 2,09 |
RJ-1650 | 62 (58,3) | 0,45 | 0,25 | 0,25 | 1,82 |
CP-430 | 73,8 | 0,45 | 0,24 | 0,23 | 1,85 |
Paratype Spath | 124 | 0,43 | 0,21 | 0,26 | 2,00 |
Age | Origine |
---|---|
Albien supérieur Zone inconnue au Manguistaou Zone à pricei en Angleterre |
Mont Koksyrtau Manguistaou Kazakhstan |
Description. Ammonite plate, involute, à tours recouverts aux 2/3, avec la loge d'habitation sur 200° et un test ocre. Ombilic à mur droit à 50°, arrondi vers le flanc. Son bord porte 11 tubercules donnant une paire de côtes sigmoïdes terminées en clavi, avec une intercalaire naissant sous la mi-flanc. On compte en tout 36 côtes. Au début du dernier tour, la section est trapézoïdale comprimée à ventre plat. Les tubercules ombilicaux sont petits et pointus. Les côtes sont peu flexueuses, plus pentues à l'arrière qu'à l'avant. Elles sont un peu pliées en avant en haut des flancs, comme chez Semenoviceras. Les clavi sont quasi-parallèles au siphon. Puis la section s'épaissit, avec des hauts de flancs plus convexes, mais le ventre reste plat. Les tubercules ombilicaux s'émoussent et s'étirent en virgules. Les côtes sont plus denses, plus fines et plus flexueuses, avec une projection en avant en haut des flancs. Les clavi traversent un peu l'épaule ventrolatérale et sont plus inclinés vers le siphon, à 35°.
Remarques. Cet Epihoplites pour Spath (1926, p. 183-184 et pl. XVI, fig. 7) a été tranféré dans Semenoviceras par Casey (1965, p. 461), vu sa suture dégénérée à éléments bas et larges (text-fig. 54 de Spath). Saveliev (1992, p. 24) le cite dans la liste des espèces de Semenoviceras (Semenoviceras). Notre spécimen est semblable à ceux de Spath, mais nous le classons en espèce proche car l'espèce est citée en Angleterre (Upper Greensand des Blackdown Hills), mais pas au Manguistaou à notre connaissance. De plus, il ressemble aussi à Anahoplites rossicus et sinzowi (les deux de Sinzow, 1910), mais qui ont une suture non dégénérée (Glazunova, 1953a, p. 77-78 et pl. 23; Kennedy & Walaszczik, 2025, text-fig. 8). On ne peut pas trancher ici car CP-430 a des sutures indistinctes. Le Semenovites michalskii de Jaffré (2023, p. 109-110) n'a pas les côtes très falciformes de cette espèce. Avec ses côtes plutôt sigmoïdes, c'est peut-être un Semenoviceras gracile. Nous l'avons ajouté au tableau (RJ-1650).