| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| Holotype P. provincialis | 22,5 | 0,40 | 0,40 | 0,31 | 1,00 |
| 39 Prins var. crassa | 50 | 0,39 | 0,46 | 0,32 | 0,85 |
| Holotype var. crassa | 54 | 0,43 | 0,46 | 0,31 | 0,92 |
| R. Touch var. crassa | 58,5 | 0,38 | 0,45 | 0,32 | 0,85 |
| Age | Provenance |
|---|---|
|
Haut Albien inférieur Zone malgache à Lemuroceras spathi et Brancoceras besairiei |
Bande albienne Ambatolafia-Befamonto Région Boeny, province de Mahajanga Madagascar |
Description. Exemplaire épais avec le tout début de la chambre d'habitation, un test nacré presque complet, des tours recouverts à 45%, et une section en demi-cercle, plus large que haute. L'épaisseur maximale est atteinte près de l'ombilic à paroi arrondie, qui découvre bien les tours internes. Six constrictions entaillent le bord ombilical. Elles sont un peu convexes sur les flancs et traversent le ventre, avec une ondulation pour la première, perpendiculairement à la ligne siphonale pour les suivantes. Normalement, elles devraient former un sinus ventral proverse, mais il semble qu'une blessure parallèle au siphon, au début du dernier tour, les aient affectées. Certaines sont bordées à l'avant par un bourrelet peu épais sur la moitié interne des flancs. Entre deux constrictions, on compte 16 à 21 costules fines et serrées, visibles seulement sur la moitié externe des flancs. Sutures invisibles.
Remarques. Lire avant la fiche du genre. La plupart des Puzosia sont plus ou moins comprimés. L'holotype de Puzosia (Puzosia) provincialis par Parona et Bonarelli provient d'Escragnolles. Il est très petit (22,5 mm) et a une section aussi haute que large. Collignon (1963) définit sa variété par une section encore plus basse, mais elle pourrait correspondre à Puzosia lata Seitz, 1931. L'espèce a été signalée en France (Alpes), aux Baléares, à Madagascar, en Pologne et au Venezuela. Wright et Kennedy (1984) puis Kennedy et al. (2000) écrivent qu'elle comprend des microconques de Puzosia (Puzosia) quenstedti. Cette affirmation est réfutée par Latil et al. (2022), qui ont collecté à Lieuche (Alpes-Maritimes) un grand nombre de P. (P.) quenstedti, leur permettant d'identifier tous les stades de croissance.