Création 25/09/2023
Maj 29/01/2024

Pseudobrancoceras transiens  Kennedy, 2004

transiens profil
transiens ventre
transiens face
Pseudobrancoceras transiens n° 91
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Holotype 27,5 0,39 0,28 0,34 1,13
91 Prins 31,1 0,39 0,34 0,33 1,37
Paratype 32,6 0,37 0,32 0,38 1,17

Age Provenance
Argile grise, sz à lyelli
Zone à benettianus
Albien moyen
Brévonnes
Aube
France

Description. Phragmocône pyriteux à section elliptique comprimée et flancs aplatis. Le recouvrement des tours passe de 50% à 15% en fin de spire, car le dernier tour se contracte en hauteur du côté interne. L'ombilic a un mur assez bas, en pente à 60°, arrondi vers le flanc. 30 côtes simples et fines, à espaces larges, un peu flexueuses, naissent sans bulles sur sa paroi et traversent le ventre avec un faible sinus. On note quelques côtes plus courtes ou bifides. Toutes les côtes portent des petits clavi à peine allongés : un siphonal et, sur chaque flanc, un ventrolatéral rapproché. Au début du dernier tour, des clavi siphonaux en surnombre donnent quelques côtes en zigzags. Sutures simples peu incisées, à selles larges et arrondies. Les lobes ventraux sont décalés par rapport au siphon : malformation?

Remarques. La plupart des spécimens de Kennedy ont des côtes irrégulières mais certains ressemblent beaucoup au nôtre (fig. 3, D-F). Dans l'Aube, cette ammonite peut être confondue avec trois espèces d'aspect comparable. Prolyelliceras cotteri Spath, 1930, est une espèce sans diagnose précise, mais qui a en plus une rangée de tubercules latéraux en position haute et des côtes plus nombreuses (40) et plus élevées (Riedel, 1938; Robert, 2002). Selon Destombes (1979), elle tend parfois vers Prolyelliceras gevreyi (Jacob, 1907), qui n'a que des tubercules siphonaux et ventrolatéraux. La plupart des P. gevreyi de Latil et al. (2009) ont des côtes plus fortes que notre exemplaire et des clavi plus longs, mais celui de leur fig. 3a-b est très ressemblant. Cependant, cette ammonite est plus ancienne (zones à kitchini et à floridum). De plus, c'est une forme téthysienne exceptionnelle dans l'Aube. Enfin, Lyelliceras escragnollensis Kennedy, 2011, a des tubercules ventrolatéraux, des siphonaux plus nombreux (les deux claviformes), des ombilicaux, et des tubercules latéraux faibles, absents sur les tours jeunes. Il diffère donc de notre espèce par ses tubercules ombilicaux.