Création 01/04/2024

Protanisoceras (Protanisoceras) moreanum  (Buvignier, 1852)

moreanum ventre
moreanum flanc
moreanum dos
Protanisoceras (P.) moreanum n° 656 (ventre, flanc et dos)
Mensurations L mm H mm E mm H/E
656 Prins 31,6 10,5 10,6 0,99
dimensions déroulées
Age Provenance
Argiles grises, Albien
moyen, zone à dentatus
Brévonnes
Aube, France

Description. Tronçon à peine courbé d'un moule interne pyriteux entièrement cloisonné, à section circulaire. L'ornementation régulière et délicate comprend 15 côtes fines, atténuées mais distinctes sur le dos, puis convexes et proverses sur les flancs, et enfin traversant le ventre en ligne droite. Elles incluent des côtes fortes portant deux tubercules ventraux en petits boutons saillants, et deux latéraux un peu plus petits, à mi-flanc. Ces côtes alternent parfaitement avec des côtes plus fines sans tubercules. Sur la vue du flanc, les tubercules ventraux sont à gauche. Le ventre est aplati entre les tubercules ventraux. L'indice de côtes est égal à 5. Les sutures montrent un deuxième lobe latéral L2 et un lobe interne (dorsal) trifides. L1 est aussi gros que le lobe ventral L et les deux sont bifides.

Remarques. Espèce définie sous le nom de Hamites moreanum par Buvignier (1852, atlas, p. 45 et pl. 31, fig. 15-19), sur un exemplaire unique de Revigny-sur-Ornain (Meuse). Elle a été décrite plus en détails par Spath (1939, p. 570-572). Notre n° 656 ressemble beaucoup au spécimen de Buvignier et aux exemplaires suisses de Sainte-Croix, figurés par Pictet & Campiche (1861, p. 81 et pl. 53, fig. 1-12). Nous n'avons pas trouvé d'exemplaire publié avec des mensurations. P. (P.) raulinianum (d'Orbigny, 1842) est une espèce très voisine, mais avec une ornementation plus grossière, des côtes moins obliques sur les flancs, des tubercules plus émoussés, et une alternance irrégulière de côtes tuberculées et de côtes simples. Le P. moreanum dessiné dans Jaffré (2007, p. 40-41) et photographié dans Matrion (2010) a des côtes très irrégulières avec 0 à 3 côtes simples entre deux tuberculées : il ne ressemble pas aux exemplaires de Buvignier et de Pictet & Campiche et semble plus proche de P. (P.) raulinianum.