Création 03/04/2024

Protanisoceras (Protanisoceras) alternotuberculatum  (Leymerie, 1841)

alternotuberculatum ventre
alternotuberculatum flanc
alternotuberculatum dos
Protanisoceras (P.) alternotuberculatum n° 657
Mensurations L mm H mm E mm H/E
657 Prins 31,6 10,5 10,6 0,99
dimensions déroulées
Age Provenance
Argiles grises, Albien
moyen, zone à dentatus
Brévonnes
Aube, France

Description. Moule interne pyriteux entièrement cloisonné, avec un tronçon droit et le début de la crosse en bas. La section est circulaire entre les côtes, la moitié externe en demi-hexagone au niveau des tubercules. 21 côtes à espaces irréguliers, un peu proverses et convexes sur les flancs, avec un sinus ventral concave. 13 côtes plus fortes portent deux petits tubercules ventrolatéraux saillants, et deux latéraux moins hauts à mi-flanc. Les autres côtes sont moins fortes et sans tubercules. En général, deux côtes fortes successives sont séparées par une fine, mais on note trois côtes fortes successives en bas de la vue ventrale. L'indice de côtes vaut 4. Le deuxième lobe latéral L2 et le lobe dorsal sont trifides, les autres lobes sont bifides.

Remarques. L'espèce est définie par une alternance de côtes tuberculées et simples, d'où son nom (écrit parfois alterno-tuberculatum, avec un tiret), mais le dessin de Leymerie est idéalisé : en pratique, on voit parfois zéro ou deux côtes simples entre deux tuberculées. Les spécimens connus sont petits. La loge d'habitation après la crosse est parallèle à la hampe et proche d'elle, comme sur un saxophone. Sans justification, Matrion (2010) la range dans le sous-genre Protanisoceras, tandis que Young et al. (2010) en font un Heteroclinus. Comme P. (P.) moreanum (voir sa fiche), cette espèce est connue dans l'Aube dans les zones à benettianus et à dentatus. P. (P.) raulinianum (d'Orbigny, 1842) est une espèce très voisine, mais avec des côtes tuberculées plus fortes, séparées irrégulièrement par zéro à trois côtes simples. Il est tentant de penser que les deux formes sont conspécifiques, mais selon Matrion (2010), P. (P.) raulinianum est plus ancien dans l'Aube : zones à floridum et à puzosianus.