Création 19/05/2023
Maj 27/09/2024

Otohoplites normanniae  Destombes, Juignet & Rioult, 1974

normanniae profil
normanniae ventre
normanniae face
Otohoplites normanniae n° 118
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
655 Prins 35,3 0,46 0,29 0,24 1,58
118 Prins 36 0,44 0,30 0,24 1,49
Holotype de Bully 64 0,39 0,32 0,31 1,23

Age Provenance
Argiles grise
Zone à steinmanni
Albien inférieur
Mesnil-Saint-Père
Aube
France


Description. Spécimen comprimé en pyrite, cloisonné, avec des tours à section trapézoïdale haute, recouverts à 55%, et des flancs presque plats devenant un peu convexes près du ventre aplati. L'ombilic sur un quart du diamètre a une paroi assez basse, en pente à 45°, raccordée au flanc par un bord étroitement arrondi. Ce bord porte 15 tubercules ombilicaux petits mais saillants, étirés vers le ventre et très proverses. Ils donnent naissance à des faisceaux de 2 ou 3 côtes fines, arquées au début du dernier tour puis en forme d'intégrale, qui se courbent en avant dans le tiers externe des flancs et finissent en petites surélévations, obliques par rapport à la ligne siphonale et alternes de part et d'autre de celle-ci. On compte en tout 45 côtes serrées, en incluant quelques intercalaires plus courtes.

Remarques. Cet Otohoplites tardif et peu fréquent peut arborer quelques côtes isolées ou lautiformes. Son extension verticale est réduite : haut de la zone à subhilli et bas de la zone à steinmanni. On l'a trouvé dans le Bassin Parisien, en Suisse et en Pologne (Amédro et al., 2014). Il est très variable et certains spécimens dans Destombes et al. (1974) sont plus épais que les nôtres. Otohoplites normanniae est souvent confondu avec Hoplites dentatus. Ce dernier, plus récent, à des côtes courbées en avant (mais non flexueuses), dont les terminaisons plus saillantes délimitent un sillon ventral. La distinction devient difficile sur les petits exemplaires de 1-2 cm car les côtes du premier ne sont pas encore sigmoïdes (voir le début du dernier tour de notre spécimen), tandis que le second n'a pas encore de sillon ventral net. Mais on peut trancher si on connait le niveau de collecte : dans notre cas, l'ammonite a été trouvée avec un Hoplites (Isohoplites) steinmanni, ce qui confirme l'identification.