Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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CP-92 | 23,2 | 0,37 | 0,45 | 0,34 | 0,82 |
Kennedy & Klinger 2008a | 37 | 0,42 | 0,40 | 0,36 | 1,05 |
Lectotype | 43 | 0,35 | 0,35 | 0,37 | 1,00 |
Kennedy & Klinger 2008a | 64,3 | 0,30 | 0,33 | 0,49 | 0,92 |
Age | Origine |
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Argile grise, sz à pseudolyelli Zone à benettianus Albien inférieur |
Géraudot Aube France |
Description. Petit phragmocône pyriteux à sutures visibles, dont les tours recouverts à 15% ont une section réniforme un peu déprimée. 17 côtes fortes naissent sur le mur ombilical. Elles sont alternes de chaque côté du ventre, un peu rétroverses, d'abord légèrement convexes puis un peu concaves en fin de spire, avec des espaces de même largeur. Elles portent sur chaque flanc un tubercule ombilical en bouton, un latéral similaire et un ventrolatéral plus fort pincé dans le sens de l'enroulement (un clavus). La ligne siphonale est occupée par 23 clavi un peu plus petits que les ventrolatéraux. La plupart des côtes bifurquent au clavus ventrolatéral pour rejoindre deux siphonaux, mais certaines traversent le ventre sans se diviser, d'où un aspect en zigzags irréguliers des côtes sur le ventre. Les côtes sont un peu affaissées entre les clavi ventrolatéraux et siphonaux. L'ombilic large à mur assez bas, à profil en quart de cercle, a sa suture qui passe un peu au-dessus des tubercules latéraux du tour précédent.
Remarques. L'ombilic a tendance à s'ouvrir avec l'âge. Comme L. lyelli, les proportions sont assez variables, voir le tableau. Les sutures sont identiques. Certains individus ont des côtes opposées (Kennedy & Klinger, 2008a) ou interrompues sur le ventre (Latil, 1994), mais l'espèce se reconnaît aisément aux clavi siphonaux plus nombreux que les ventrolatéraux. L. hirsutum (Parona & Bonarelli) n'est qu'un variant à côtes plus fortes et moins nombreuses (une douzaine). Dans la zonation d'Amédro (1992), L. pseudolyelli définit une sous-zone pour la moitié inférieure de la zone à benettianus, l'autre moitié correspondant à la sous-zone à lyelli. Cette sous-zone va de l'extinction de Isohoplites steinmanni à l'apparition de L. lyelli. En fait, on trouve encore de rares spécimens à la base de la sous-zone à lyelli.