Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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RJ-367 | 27,7 | 0,34 | 0,41 | 0,43 | 0,82 |
Age | Origine |
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Sable glauconieux phosphaté Zones : cristatum à inflatum Albien supérieur |
Ancienne mine de phosphate Valserhône (ex-Bellegarde) Ain, France |
Description. Ammonite serpenticône en grès glauconieux couvert d'un test en phosphate gris, sans sutures visibles. Les tours se recouvrent de 10 % à peine. Section trapézoïdale déprimée à épaules ventrales largement arrondies et ventre légèrement convexe. Ombilic très large, avec un mur bas en pente à 70° qui s'arrondit vers le flanc. 14 côtes primaires larges mais espacées naissent à la suture ombilicale. Elles sont proverses sur le mur de l'ombilic, puis forment sur son bord une petite bulle saillante et pincée, où elles se divisent en deux secondaires flexueuses et rétroverses. Les côtes se renforcent en hauteur et en largeur en direction du ventre, qu'elles traversent en formant un chevron obtus à 140°. Une fine carène siphonale traverse les côtes et leurs intervalles, qui sont aussi larges. Sur le dernier demi-tour, une des secondaires issues de chaque tubercule se détache pour former une intercalaire naissant à mi-flanc. En parallèle, la carène s'atténue sur les côtes mais reste visible dans les espaces intercostaux. On compte 28 côtes en tout sur le ventre.
Remarques. Espèce placée initialement dans les Brancoceras par Spath. Les différences entre les principales espèces du genre Hysteroceras sont expliquées sur la fiche du genre. H. orbignyi est souvent confondu avec H. varicosum, mais les côtes de ce dernier sont moins nombreuses et ont des terminaisons plus boursouflées. Cmme on trouve des exemplaires borderlines, les deux formes sont peut-être des variants d'une même espèce (Amédro, 1992).