Création 23/04/2023
Maj 13/06/2023

Hoplites (Isohoplites) steinmanni  (Jacob, 1907)

steinmanni profil
steinmanni ventre
steinmanni face
Hoplites (Isohoplites) steinmanni n° 434
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
Holotype I. eodentatus 43 0,39 0,300,281,31
434 Prins 48 0,40 0,350,281,12
Holotype coll. Campiche 67 0,42 0,30 -- 1,40

Age Provenance
Argiles gris-bleu
Zone à steinmanni
Albien inférieur
Pays de Bray
Seine-Maritime
France


Description. Bel exemplaire chambré sur les derniers 120°, à test nacré préservé. Les tours un peu comprimés se recouvrent à 60%. Le mur ombilical à 60° passe au flanc par un bord arrondi. Les flancs légèrement convexes sont quasi-parallèles jusqu'à mi-flanc, puis convergent vers un ventre large et aplati. 18 bulles naissent très bas sur le mur ombilical. Elles sont étirées radialement, un peu proverses, et donnent naissance à des paires de côtes fines, saillantes et courbées en avant. Au début du dernier tour, ces côtes ont des terminaisons ventro-latérales un peu surélevées et opposées de part et d'autre du siphon, ce qui délimite un sillon ventral. Ensuite, elles sont reliées sur le ventre par un pont faible qui s'élève progressivement. Avec quelques intercalaires, on compte en tout 35 côtes.

Remarques. Eh non, ce n'est pas du Bully! Le tableau montre que le rapport H/E est variable : il est plus faible sur CE434 à cause d'un élargissement de la section sur la chambre d'habitation. Les côtes vues de profil sont celles de Hoplites dentatus. La différence réside dans des côtes interrompues sur le siphon, avec des terminaisons opposées qui se connectent ensuite en traversant le ventre. La connexion se fait souvent sur la chambre d'habitation mais peut survenir avant. Certains spécimens ont des terminaisons de côtes alternes, mais qui se décalent progressivement pour devenir opposées avant la connexion ventrale. L'espèce steinmanni est la seule de ce sous-genre : H. (I.) eodentatus Casey, 1961, est un synonyme junior selon Amédro (1983). Outre le Bassin Anglo-Parisien, elle a été découverte dans le Jura suisse, dans le nord des Alpes, au Svalbard et au Manguistaou. Elle définit une zone d'ammonite de l'Albien inférieur.