| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| 1316 Saveliev | 40,5 | 0,44 | 0,33 | 0,23 | 1,33 |
| 416/155 Prins | 48,1 | 0,41 | 0,34 | 0,30 | 1,21 |
| 1307 Saveliev holotype | 59,0 | 0,42 | 0,33 | 0,26 | 1,27 |
| Age | Provenance |
|---|---|
|
Albien inférieur S-Z à puzosianus Zone à sinzowi du Manguistaou |
Chaine de l'Aktau-Nord Péninsule du Manguistaou Kazakhstan |
Description. Ammonite plate conservée sous forme de moule interne brun, avec la chambre d'habitation conservée sur le dernier tiers du dernier tour. Seule la suture de la dernière cloison est discernable, mais elle est mal exposée. Les tours se chevauchent de 50% mais seulement d'un tiers en fin de spire, à cause d'une rétraction en hauteur de la loge d'habitation. La section est modérément comprimée, trapézoïdale élevée. L'ombilic a un mur plat en pente à 45°, qui s'arrondit vers les flancs. 13 bulles ombilicales saillantes et allongées donnent naissance à deux côtes bifurquées, tranchantes, sigmoïdes au début du dernier tour puis presque droites. Elles atteignent leur hauteur maximale sur les épaules ventrolatérales, où leur pente postérieure se relève, puis traversent le ventre en formant un sinus large et arrondi vers l'avant et en s'affaissant au-dessus du siphon. Cet affaissement apparait seulement à 28 mm de diamètre, au premier tiers du dernier tour. Sur le dernier demi-tour, certaines côtes ne sont plus nettement connectées à leur bulle ombilicale. De plus, une côte simple tuberculée s'intercale entre les dernières paires de côtes bifurquées. On compte en tout 21 côtes d'aspect semblable sur le ventre.
Remarques. Cette espèce a été nommée par Saveliev en 1974 mais décrite seulement en 1992. Elle fait partie d'un groupe de Protohoplites définis par cet auteur : P. hemilevis, P. solaris, P. transitorius et P. subtransitorius. Ces formes assez semblables du Manguistaou, peut-être conspécifiques, sont plus comprimées que les Protohoplites (Hemisonneratia) puzosianus du Bassin Anglo-Parisien. Protohoplites (Hemisonneratia) solaris se distingue dans son groupe par ses côtes peu flexueuses, presque droites. Cet aspect vient des tubercules ombilicaux radiaux ou peu proverses.