Description. Espèce-type Ammonites tardefurcatus d’Orbigny, 1841. Selon Wright (1996), ce genre regroupe des petites ammonites comprimées et évolutes, montrant une tendance au déroulement avec la croissance. Les côtes sont proverses, concaves ou un peu sigmoïdes, en général simples, aplaties ou rainurées, mais ramifiées chez certaines espèces. Elles sont interrompues ou non sur le ventre. Présence possible de tubercules ombilicaux, latéraux ou ventrolatéraux. La ligne de suture est plutôt simple : S, S1, L et L1 sont élevés et à bords parallèles ; les selles sont bifides ; L et L1 sont profonds. Albien inférieur d'Europe, Transcaspie, Iran, Spitzberg, Japon.
Sous-genres. Le sous-genre Leymeriella Jacob, 1907, a une section trapézoïdale haute et des côtes simples qui ne descendent pas sur la paroi ombilicale. Ces côtes sont proverses, concaves et évidées par une rainure en haut des flancs, comme une ébauche de bifurcation. Elles finissent par des clavi obliques sur les épaules ventrolatérales. Les côtes ne traversent donc pas le ventre, qui est plat ou concave. Absence de tubercules ombilicaux, de tubercules latéraux et de constrictions.
Le sous-genre Neoleymeriella Saveliev, 1973, a des tubercules ombilicaux ou latéraux, au moins sur les tours initiaux, et des constrictions peu profondes sur les tours externes. Ses côtes descendent sur le mur de l'ombilic. Proleymeriella a d'abord été créé comme genre à part entière par Breistroffer (1947) pour des formes à section ovale et côtes simples et fortes traversant le ventre avec un sinus prononcé vers l'avant. Seules les formes les plus anciennes ont des constrictions. Comme chez Leymeriella, les côtes ne descendent pas sur le mur ombilical. Le cliché montre Proleymeriella schrammeni (Jacob, 1907). Comme Brinkmann (1937) a montré une transition rapide et continue de Proleymeriella vers Leymeriella, Mutterlose et al. (2003) ont ramené le premier au rang de sous-genre du second. Leur avis est suivi ici.
| Leymeriella (1) | (Proleymeriella) schrammeni |