Description. D'après Spath (1925) et Wright (1996), ammonites plus ou moins involutes, comprimées à modérément renflées, avec des côtes fortes et arrondies, mais non lautiformes, naissant par 2 ou 3 de tubercules ombilicaux saillants. Le ventre est plat ou légèrement concave. Albien supérieur d'Europe et de Transcaspie.
Histoire du genre. Casey (1965, p. 461) déplace les formes à tubercules ventrolatéraux plus ou moins parallèles à la ligne siphonale dans le nouveau genre Metaclavites, type Hoplites denarius var. compressus Parona & Bonarelli, 1897. Ce genre occupe la zone à cristatum et une bonne moitié de la zone à pricei (beds VIII et IX à Folkestone), en Angleterre, France et Turkménistan. Le genre Epihoplites, type Ammonites denarius J. de C. Sowerby, 1826, ne contient plus alors que les espèces à flancs plus arrondis et tubercules ventrolatéraux perpendiculaires au siphon. Ce genre fait suite aux Metaclavites et occupe la moitié supérieure de la zone à pricei (bed X à Folkestone). Sa répartition géographique est celle du genre. Wright (1996) ramène Metaclavites au rang de sous-genre de Epihoplites.
Quelques espèces. Amédro (1992) considère la plupart des espèces dans chaque sous-genre comme des variants d'une espèce principale ayant l'antériorité. Ainsi, Epihoplites (Epihoplites) deluci (Brongniart, 1822) représente la série suivante, du plus comprimé au plus épais : E. (E.) gracilis Spath, 1926, E. (E.) glyptus Spath, 1926 (clichés du haut), E. (E.) denarius J. de C. Sowerby, 1826, E. (E.) deluci et E. (E.) gibbosus, Spath, 1926. Epihoplites (Metaclavites) compressus définit une série comprenant E. (M.) metamorphicus Spath, 1926 (H/E= 1,60-1,78), E. (M.) compressus (Parona & Bonarelli, 1897, H/E = 1,47-1,53, clichés du bas) et E. (M.) trifidus Spath, 1923 (H/E = 0,91-1,17). Les intervalles H/E des variants de Metaclavites compressus viennent des spécimens de Spath. Nous ne les donnons pas pour les variants de Epihoplites deluci car ils se chevauchent fortement, indiquant une mauvaise séparation spécifique. Les clichés viennent du site de Jim Craig.
Remarques. Les deux sous-genres sont semblables vus de profil et tous les deux incluent des formes comprimées à épaisses. Seules les terminaisons ventrales des côtes permettent de les distinguer. Pour Casey (1965, p. 461) et Saveliev (1992), Epihoplites (Epihoplites) gracilis est un Semenoviceras car ses côtes sont plus proverses, ses clavi ventrolatéraux tendent à être parallèles au siphon, et sa ligne de suture à éléments bas et larges est typique de ce dernier genre. Nous suivons leur opinion, voir la fiche de Semenoviceras gracilis.
Epihoplites (Metaclavites) (2) | compressus | trifidus |