Création 07/05/2023
Maj 17/10/2024

Douvilleiceras mammillatum  (Schlotheim, 1813) – Stade moniliforme

mammillatum moniliforme profil
mammillatum moniliforme ventre
mammillatum moniliforme face
Douvilleiceras mammillatum au stade moniliforme n° 163
Mensurations D mm H/D E/D O/D H/E
CP-163 134 0,43 0,540,310,80
Collignon 1963, p.116 140 0,45 0,560,330,80

Age Origine
Zone malgache
à A. besairiei
Albien inférieur
Bande albienne Befamonto-Ambatolafia
Région Boeny, province de Mahajanga
Madagascar

Description. Lire d'abord la fiche du stade clavatus pour voir l'évolution. Bel exemplaire épais à test beige, finissant sur une cloison en calcite blanche. Tours déprimés à section réniforme, se dilatant rapidement et se chevauchant à 40 %. Ombilic large et profond, à mur vertical lisse relié au flanc par un bord large et arrondi. Au début du dernier tour, les côtes radiales et saillantes, moins larges que leurs intervalles, naissent brusquement sur un petit tubercule ombilical. Le tubercule latéral conique, placé très bas au quart interne des flancs, est suivi de 6 petits tubercules ventro-latéraux de hauteurs croissantes, encore claviformes. Sillon ventral peu profond mais encore net de 9 mm de largeur. Ensuite, tous les tubercules prennent progressivement la forme en bouton typique du stade moniliforme. Les côtes deviennent moins saillantes, de plus en plus serrées, et plus larges que l'espace intercostal. Sur les dernières côtes, les tubercules commencent à s'affaisser et fusionner, tandis que le sillon devient indistinct. On dénombre en tout 39 côtes, dont 16 intermédiaires plus courtes, naissant au niveau du tubercule latéral des autres côtes mais tout à fait semblables aux principales en haut des flancs.

Remarques. L'exemplaire ressemble beaucoup à celui figuré par Collignon dans son Atlas des Fossiles Caractéristiques de Madagascar (1963, p. 116), sous le nom de Douvilleiceras solitae (d'Orbigny, 1853) : mêmes proportions, même section, mêmes côtes denses avec 8 tubercules par flanc. Mais le spécimen de Collignon est bien un D. mammillatum. En effet, Kennedy & Klinger (2015, fig. 19, p. 79) refigurent l'exemplaire de d'Orbigny, qui est bien différent : il a des flancs et un ventre moins convexes, d'où une section subrectangulaire, et il est nettement plus évolute (O/D ≈ 0,44).