| Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
|---|---|---|---|---|---|
| RJ-1682 | 92 | 0,42 | 0,51 | 0,34 | 0,84 |
| BM C36631 | 93 (88) | 0,43 | 0,51 | -- | 0,84 |
| Holotype | 163 (110) | 0,45 | -- | 0,30 | -- |
| Age | Origine |
|---|---|
|
Grès bruns Albien inférieur |
Région Boeny, province de Mahajanga, Madagascar |
Description. Moule interne évolute en grès brun avec des restes de test, sans sutures visibles. Tours un peu déprimés, recouverts au 1/3, à section réniforme. Ombilic en gradins, large et profond, à paroi verticale passant au flanc par un bord arrondi. 32 côtes assez basses, droites et radiales, avec des intervalles plus larges, naissent sur le bord ombilical et portent sur chaque flanc un tubercule périombilical peu marqué (plutôt une naissance brusque de la côte), un latéral pointu, et quatre clavi ventrolatéraux. Dans l'ordre, ces derniers comportent deux clavi peu élevés, un plus fort puis un très atténué. Les côtes traversent le ventre, en s'affaissant entre les deux clavi les plus forts, ce qui délimite un sillon large et peu profond (22 mm à l'ouverture). Quelques côtes naissent plus haut, jusqu'à la mi-flanc, mais sont aussi fortes que les autres sur le ventre. Sur le dernier quart de tour les tubercules s'émoussent, annonçant le stade moniliforme. Un reste d'armure recouvre les trois dernières côtes.
Remarques. La provenance exacte de ce spécimen et la zone d'ammonite sont inconnues. Dans leur révision du genre Douvilleiceras, Kennedy & Klinger (2015) rattachent D. leightonense à D. mammillatum. Mais selon Casey (1962), elle s'en distingue par un sillon plus large et des côtes moins fortes, à section moins pentue. De plus, il s'agit du Douvilleiceras le plus précoce, apparaissant en haut de la zone à tardefurcata en Angleterre. Il s'agit donc d'une espèce qui mérite d'être conservée. On l'a trouvée dans l'Aube, à Montreuil-sur-Barse. Le faible clavus entre le clavus le plus fort et la ligne siphonale semble une caractéristique originale (le dernier clavus est normalement le plus fort chez D. mammillatum). On le distingue sur l'holotype refiguré dans Kennedy & Klinger (2015, fig. 2).