Mensurations | D mm | H/D | E/D | O/D | H/E |
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Collignon 1949, pl.17 fig.12 | 36 | 0,46 | 0,32 | 0,22 | 1,43 |
571 Prins | 54,8 | 0,44 | 0,38 | 0,28 | 1,17 |
562 Prins | 64,5 | 0,47 | 0,33 | 0,25 | 1,43 |
Collignon, 1963, fig.1181 | 72 | 0,46 | 0,36 | 0,29 | 1,27 |
Age | Provenance |
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Albien inférieur Zone malgache à Aioloceras besairiei |
Bande albienne Befamonto-Ambatolafia Région Boeny, province de Mahajanga Madagascar |
Description. Phragmocône involute nacré, à section ogivale-triangulaire, ventre étroitement arqué et tours recouverts aux 2/3. Épaisseur maximale au tiers interne de la hauteur du tour. Mur ombilical bas, à 80°, passant au flanc par un bord arrondi. L'ombilic montre des départs de côtes sous forme de petites bulles saillantes et allongées. Sur le dernier tour, des côtes fortes, falciformes et arrondies naissent brusquement au bord ombilical. Leurs bulles ne sont plus que de faibles surélévations, non étalées en largeur. Entre deux côtes fortes, on note 1 ou 2 intercalaires plus faibles naissant progressivement, plus ou moins haut sur le flanc. Certaines sont très courtes. On compte en tout 29 côtes, traversant le ventre sans atténuation, avec un fort sinus vers l'avant et des espacements irréguliers.
Remarques. Cette espèce a une épaisseur variable, voir notre n° 571. Les tours jeunes ont une section elliptique, une paroi ombilicale à 45° et des côtes fortes à bulles ombilicales saillantes. Avec l'âge, la section s'élève et devient ogivale, la pente ombilicale s'accentue, les côtes restent fortes mais avec une naissance brusque plutôt qu'une vraie bulle. Cette ammonite est souvent confondue dans les bourses avec les Aioloceras (voir leurs fiches). En fait, ces derniers ont une section plus haute (H/E > 1,5), moins triangulaire, et des côtes moins fortes, naissant progressivement près de l'ombilic et atténuées ou effacées sur le ventre. Les petits C. madagascariense nacrés à section elliptique sont souvent étiquetés Pseudosonneratia sakalava. Mais les gisements de cette dernière espèce sont petits, rares, et avec des moules internes fragmentaires (Collignon, 1965). De plus, elle est inconnue dans la zone à besairiei d'Ambatolafia, d'où viennent presque toutes les ammonites albiennes de Madagascar.